Une plongée hors du temps dans un mutisme absolu procuré par les œuvres de Dan Steffan et Mitsuo Shiraishi.

“Une célébration du silence” 

Pour Nicole Buck qui accompagne ces artistes depuis près de 25 ans, cette exposition célèbre le silence, et tout ce qu’il permet de dire, ou de taire. Loin de la cohue des villes, au cœur d’Hurtigheim, l’existence même de la Galerie célèbre l’introspection permise par l’Art, à une époque bousculée par les conflits et les crises.

“Une quête de sens”

Dan Steffan centre son travail sur la quête intérieure qui traverse chaque femme et homme. Loin d’une pratique de séries ou de déclinaison d’un sujet, chacun de ses tableaux est une histoire à part entière, “un cheminement au pays de l’humain”. Intimiste, parfois impudique, le travail de Dan Steffan est quelquefois indiscret, mais reste toujours bienveillant, comme son regard sur le Monde et les êtres le composant.

“Une plongée mémorielle”

Le silence permet le souvenir et le voyage intérieur à travers le temps. Dans cet esprit, Mitsuo Shiraishi plonge le spectateur dans l’enfance. Ses toiles sont des instants figés, mais qui dans nos esprits se mettent en mouvement. Des paysages calmes, qui semblent vides, au milieu desquels on distingue des objets de l’enfance appelant inexorablement à la nostalgie.

“Une complémentarité évidente”

Nicole Buck choisit ainsi de réunir lors de cette exposition, dans un mariage quasi naturel, les personnages contemplatifs et pourtant si expressifs de Dan Steffan, et les paysages teintés du vide de la nostalgie de Mitsuo Shiraishi. Une complémentarité évidente entre la perception du silence et représentation de la lumière, partagées par les artistes.

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